Son geste était une dernière manifestation de sa douleur et de son désarroi. Il était depuis des années victime de violences morales dans son couple
Le suicide de son frère a propulsé la présidente et fondatrice dans un besoin : trouver des réponses autant pour elle que pour les autres. Pour se faire, elle fonde une association pour donner la parole aux victimes et met tout en oeuvre pour obtenir une reconnaissance des préjudices subis.
Le nom s'impose très vite : AJC pour Agissez, redevenir acteur, sujet de sa vie .
Depuis sa création en 1999, AJC lutte pour les Droits des victimes de violence morale dans la vie privée, plus particulièrement au sein de la famille, en venant en aide aussi bien à des femmes qu'à des hommes.
Uniquement cellule d'écoute à ses débuts, AJC a développé et multiplié ses missions devant la demande croissante d'accompagnement :
entretiens, groupes de parole adultes, enfants et jeunes, élaboration de stratégies juridiques, aide au positionnement avec des tutorats et des ateliers, et formations des professionnels.